L’histoire du péage mal-aimé préservée
Par Charles-Antoine Gagnon, Initiative de journalisme local
11 février 2025 à 14h29|
Mis à jour le11 février 2025 à 18h59
Le 1121, Wellington Ouest sera préservé par la Ville d'Ottawa. (Etienne Ranger/Le Droit )
Le Comité du patrimoine bâti de la Ville d’Ottawa a accepté la recommandation du personnel municipal de publier un avis d’intention de désigner l’ancienne résidence de péagiste du 1121, rue Wellington Ouest en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.
L’immeuble de deux étages a été construit en 1888. La maison était le domicile du percepteur de la ByTown and Nepean Road Company sur l’ancien chemin Richmond, «l’une des routes les plus importantes de la région de la capitale aux 19e et 20e siècles, qui reliait Ottawa aux villages ruraux et à la production agricole à l’ouest de la ville», explique un rapport soumis au comité.
L’édifice a aussi accueilli les bureaux du premier médecin basé dans le village d’Hintonburg, de 1896 à 1907. Un commerce occupe le rez-de-chaussée, actuellement.
«La propriété a une valeur de patrimoine culturel pour sa conception, ses valeurs associatives et contextuelles», souligne le rapport.
L’Association communautaire d’Hintonburg a indiqué devant le comité, mardi, que l’immeuble «représente l’évolution du quartier Hintonburg d’un secteur rural, avec des fermes, des domaines ruraux et des chalets à un village incorporé jusqu’à la communauté propice à la marche qu’elle est aujourd’hui».
Une grille des tarifs imposés à un ancien poste de péage à Ottawa aux 19e et 20e siècles. (Ville d'Ottawa)
«D’un point de vue architectural, l’édifice représente les édifices commerciaux et résidentiels typiques le long de la rue Wellington Ouest avec des commerces au rez-de-chaussée et des logements à l’étage», a précisé Mme Inch.
«Bien que les routes à péage soient omniprésentes à Ottawa, elles étaient très impopulaires. Les municipalités, les commerçants et les résidents se plaignaient fréquemment des frais élevés et du mauvais entretien», mentionne le document municipal.
«Plus ça change…», a ironisé l’élu du quartier Kitchissippi et membre du comité, Jeff Leiper.
La ByTown and Nepean Road Company a été officiellement dissoute en 1922, mettant fin au statut de route à péage du chemin Richmond.
Le dossier sera soumis à l’approbation du conseil de ville lors de la réunion du 26 février 2025.
Par Charles-Antoine Gagnon, Initiative de journalisme local
11 février 2025 à 14h29|
Mis à jour le11 février 2025 à 18h59
Le 1121, Wellington Ouest sera préservé par la Ville d'Ottawa. (Etienne Ranger/Le Droit )
La Ville d’Ottawa cherche à préserver l’ancienne résidence d’un percepteur de péage du quartier Hintonburg pour sa valeur patrimoniale. L’on remonte ici à la période des déplacements avec chevaux et carrioles.
Le Comité du patrimoine bâti de la Ville d’Ottawa a accepté la recommandation du personnel municipal de publier un avis d’intention de désigner l’ancienne résidence de péagiste du 1121, rue Wellington Ouest en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.
L’immeuble de deux étages a été construit en 1888. La maison était le domicile du percepteur de la ByTown and Nepean Road Company sur l’ancien chemin Richmond, «l’une des routes les plus importantes de la région de la capitale aux 19e et 20e siècles, qui reliait Ottawa aux villages ruraux et à la production agricole à l’ouest de la ville», explique un rapport soumis au comité.
L’édifice a aussi accueilli les bureaux du premier médecin basé dans le village d’Hintonburg, de 1896 à 1907. Un commerce occupe le rez-de-chaussée, actuellement.
«La propriété a une valeur de patrimoine culturel pour sa conception, ses valeurs associatives et contextuelles», souligne le rapport.
L’Association communautaire d’Hintonburg a indiqué devant le comité, mardi, que l’immeuble «représente l’évolution du quartier Hintonburg d’un secteur rural, avec des fermes, des domaines ruraux et des chalets à un village incorporé jusqu’à la communauté propice à la marche qu’elle est aujourd’hui».
Péages
«Les gens qui payaient les péages pouvaient être des gens qui faisaient une promenade du dimanche, des fermiers qui menaient leurs vaches aux pâturages à l’ouest d’Hintonburg», a partagé Jeanne Inch de l’Association communautaire d’Hintonburg.
Une grille des tarifs imposés à un ancien poste de péage à Ottawa aux 19e et 20e siècles. (Ville d'Ottawa)
«D’un point de vue architectural, l’édifice représente les édifices commerciaux et résidentiels typiques le long de la rue Wellington Ouest avec des commerces au rez-de-chaussée et des logements à l’étage», a précisé Mme Inch.
«Bien que les routes à péage soient omniprésentes à Ottawa, elles étaient très impopulaires. Les municipalités, les commerçants et les résidents se plaignaient fréquemment des frais élevés et du mauvais entretien», mentionne le document municipal.
«Plus ça change…», a ironisé l’élu du quartier Kitchissippi et membre du comité, Jeff Leiper.
La ByTown and Nepean Road Company a été officiellement dissoute en 1922, mettant fin au statut de route à péage du chemin Richmond.
Le dossier sera soumis à l’approbation du conseil de ville lors de la réunion du 26 février 2025.
L’histoire du péage mal-aimé préservée
La Ville d’Ottawa cherche à préserver l’ancienne résidence d’un percepteur de péage du quartier Hintonburg pour sa valeur patrimoniale.
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